Regards

Le titre original de la cassette est « Sex through the window », mais le titre cinéma de ce film inédit en France est « Extreme close ». Jeannot Szwarc (le réalisateur des « Insectes de feu » en 1975, « Les dents de la mer N°2 » en 1978, « Quelque part dans le temps » en 1980, « Enigma » en 1981, « Supergirl » en 1984 et « Santa Claus » en 1985) signa ici son premier film cinéma. Petite production sans grande vedette et sans gros budget, « Regards » montre un authentique talent de metteur en scène. Le sujet est simple presque démonstratif : un reporter TV fait une enquête sur ces nouvelles cameras infrarouges à téléobjectifs et autres micros-espions qui permettent de capter une conversation à grande distance. Au début, à travers son reportage, il s’offusque de cette intrusion-non punie par la loi – dans la vie privée des gens. Mais il sent naitre en lui un désir irrépressible d’utiliser lesdits engins. Et le voila pris au piège du voyeurisme. Mais la position n’est pas aussi confortable qu’on le croit. Etre surpris en flagrant délit vous met le nez dans un aspect de votre libido qu’on préférerait enfouir dans son inconscient ! S’il y a, dans « Regards », le savoir-raconter de Jeannot Szwarc, il y a aussi le scénario du romancier-cinéaste Michael Crichton (le réalisateur de films comme « Mondwest » en 1973, « Morts suspectes » en 1977 ou encore « Looker » en 1981). Et, dans « Regards », on retrouve cette fascination et cette crainte vis via des nouvelles technologies qu’il exprime dans tous ses autres films.

Les rescapés

Il ne s’agit pas d’un quelconque film catastrophe, mais bien d’un pur comique américain de grande classe qui rassemble deux monstres sacrés : Robin Williams et Walter Matthau. Folie et action : deux ratés bien sympathiques se rencontrent par le plus grand des hasards. Donald (Robin Williams) est mis à la porte par le perroquet de son patron (!) le jour même où Sonny (Walter Matthau) regarde sa station service s’envoler en fumée. Ils noient leur chagrin au bar le plus proche lorsque survient un soi-disant bandit. Donald et Sonny désarment le bandit et deviennent de véritables héros pour les medias. Le malfaiteur (Jerry Reed) se retrouve en liberté et va chercher à retrouver las deux redresseurs de torts… Humour partout, action à 100 à l’heure, remarquable interprétation, ces « Rescapés » gagnent être connus…


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