Big Boy

« Big boy » (titre original : « You are a big boy now ») est une des œuvres peu connues de Coppola. Interprété par Peter Kastner et Elizabeth Hartman, « Big boy » raconte l’histoire d’un jeune employé de la bibliothèque centrale de New York qui est bourré de problèmes. Entouré d’une mère abusive et d’un père inexistant, il ne s’intéresse à rien, s’ennuie même pas à mourir et prolonge avec un brio fantastique une crise d’adolescence tout a fait confortable. Ce gros benêt ne veut pas devenir grand et son comportement est tel qu’il ne risque pas d’en sortir de sitôt. Installé seul en ville, il va tomber amoureux d’une danseuse de cabaret encore fortement traumatisée par un viol qu’elle vient de subir. Une femme qui, de toute évidence, n’est pas son genre ni elle le sien ! Ils vont néanmoins tenter de vivre ensemble et cela ne va pas être triste… Plein d’humour, ce « Big boy » est un film touchant, plus féroce qu’il n’y parait. L’improbable rencontre de ces deux parallèles qui se rencontrent a quelque chose d’émouvant. Un bon film comico-psychologique.

Les quatre saisons

Les quatre saisonsHéros de la célèbre série télévisée « Mash », inspirée du film d’Altman du même nom, Alan Alda apparaît ici à la fois à la réalisation et dans l’interprétation de cette comédie américaine. Il interprète le rôle d’un mari modèle, entouré d’une femme charmante. Un couple sans histoires qui fréquente d’autres couples sans histoires. Cela fait trois couples mariés qui sont les meilleurs amis du monde : ils rient des mêmes blagues, partent en week-end à la campagne, les hommes vaquent en se fendant la pêche, les femmes tricotent des souvenirs et cultivent le ragot de bonne femme avec un talent indéniable. Jusqu’au jour où un divorce va faire dérailler cette mécanique bien réglée.

Sur un tempo à quatre temps – printemps-été-automne-hiver – c’est la vie et les tensions du groupe déséquilibré par un évènement inattendu et qui vient perturber un équilibre peut-être bien fragile. Tout cela ponctue par « Les quatre saisons » de Vivaldi, ce qui dénote d’une originalité foudroyante de la part du réalisateur ! Mise à part cette impardonnable faute de goût, car, malgré la beauté de œuvre, on aimerait bien éviter « Les quatre saisons » de Vivaldi A toutes les sauces, vu que ça existe même en pizza ! « Les quatre saisons » restent un film agréable, drôle et gentil.


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