Comment construire un simulateur ?

Pour construire un simulateur, il faut trois ans de travail. Le résultat est à la hauteur des efforts consentis. Tout y est : bruits de moteur, sensation de décollage et d’atterrissage. Et les images, ah ces images ! Chaque fois qu’un appareil est vendu, on livre en même temps le simulateur de pilotage correspondant. Pour la formation des pilotes, il est beaucoup moins risqué d’utiliser ce genre d’appareils, qu’un avion grandeur nature. En cas de « crash » pas de casse, pas de mort. On analyse la faute et on recommence. Les simulateurs sont très efficaces. Lorsqu’une compagnie d’aviation échange ses vieux Boeing contre des Airbus neufs, les pilotes sont familiarisés aux commandes de leurs nouveaux appareils sur simulateur. La première fois où ils voleront en réel, ce sera directement avec des passagers…
fabrication assistées par ordinateur
L’autre domaine où l’image de synthèse règne sans partage : l’industrie avec Is CFAO (Conception fabrication assistées par ordinateur). Plutôt que de faire dessiner des pièces par des bureaux d’études, pour limiter des essais, on a recours l’ordinateur. Toutes les informations de base, toutes les connaissances acquises sont stockées dans des bases de données qui les restituent à demande. Prenez Is système Catia, de Dassault Système distribue par IBM dans Is monde entier. Catia peut représenter toutes les formes géométriques possibles et imaginables. Il faut aussi créer et simuler tous les robots ou automatismes nécessaires à la fabrication industrielle. Vous avez un projet ? il interroge sa base.

De données et propose des solutions. Quelques exemples ? Catia a servi à la conception de la coque du bateau de Marc Pajot « French Kiss » pour le défi français de l’America’s Cup/ Le même Catia sert à la conception du projet de cœur artificiel du professeur Lapeyre à Marseille et peut tout aussi bien aider à la fabrication de lunettes. De l’image utile, mais de l’image tout de même. Pour François Denis, responsable marketing de Dassault System : « En CFAO on utilise les mêmes images que dans l’audiovisuel, mais comme nous avons des impératifs de temps et de rentabilité beaucoup plus serrés, nous devons nous contenter d’images fixes, beaucoup plus dépouillées ».


Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *