Des nouvelles dans le monde de la High Tech

Pensez donc, il y a quelques mois à peine, nous vous présentions un magnétoscope multistandard le HRD 7610 MS de JVC, une sacrée bête multi-langue (Pal/Sécam/Ntsc), racée et intelligence. Il ne présentait qu’un seul défaut : c’était son prix qui tournoyait aux alentours de 12 000 francs. Ce qui le réservait à quelques initiés – voyageurs devant l’éternel et … leurs téléviseurs – et grands écumeurs de duty free de Airport Kennedy à Heathrow en passant par Francfort. Depuis ce temps, les multistandards ont fait leur chemin. Ils se sont installés dans beaucoup plus de foyers. Leur part de marché, comme on dit, s’est accrue. Selon Alain Dubreuil, directeur de markéting de JVC : « Ils vont bientôt représenter 20% de nos ventes de magnétoscope ». Ce qui n’est pas rien, croyez-moi.

TV plasma

Ce faisant, comme pour allier le geste à la parole, voici en toute première exclusivité le dernier multistandrad du père Japan Victor & C° : le HR D 157 MS. D’emblée, il a un avantage principal : il coûte 8 500 francs, c’est acceptable pour un magnétoscope haut de gamme, c’est ridiculement peu pour un tristandard qui lit et enregistre le Sécam, le Pal et le Ntsc 4.43 et 3.58. Mais ce n’est pas tout, voyons le reste. Et d’abord son gabarit, 95 mm de haut et 376 mm de profondeur, ce qui le place parmi les moins encombrants du marché et les plus légers : 7.2kg. Mais à l’inverse de beaucoup d’autres, sa coque n’est pas en plastique, mais en fer. C’est déjà mieux et plus rassurant. J’avoue que le plastique ne me dit rien qui vaille. Et puis il est noir… ou presque. Le petit tableau des touches de fonction est en aluminium brossé. Cela a été conçu dans un souci de visibilité, mais ça gâche un peu le design de la face avant. Un peu comme si cette pièce avait été rapportée à la dernière minute. Voici pour son aspect extérieur. En résumé, sa ligne est basse et l’ensemble est élégant (à part… mais vous connaissez déjà la suite).
Maintenant sa tête et son ventre. Rassurez-vous je ne vais ni vous parlez de vitesse d’entraînement, ni de la forme de ses tambours. Mais de ce qui nous concerne vous et moi, simples consommateurs… un peu avertis. Est-ce qu’il lit et enregistre bien, sa programmation est-elle facile et ses gadgets utiles ? Pour la lecture, j’avais commencé par vous dire qu’il était multistandard. C’est-à-dire qu’avec un téléviseur approprié, les cassettes du cousin d’Amérique sont les bienvenues, comme toutes celles à peu près du monde entier. Toutes les fonctions liées à la lecture sont à la fois classiques et de qualité : recherche visuelle avant/arrière avec barres de bruit qui n’occultent pas la vision, commande de netteté de l’image, pause sur image (approximatif) et, curieusement ou … heureusement, pas de ralenti. C’est sûrement dommage pour certains. Pour ma part, il y a longtemps que je ne vois plus l’utilité de cette fausse fonction. Il faut savoir qu’un ralenti en vidéo, c’est la simple action de freiner la bande qui défile. Cela a peu de choses à voir avec un vrai ralenti où c’est l’action même qui est découpée image par image… comme au cinéma. Cela dit, un clou chasse l’autre : JVC a concocté un grand plus pour faire oublier ce petit moins. Le HR D 157 MS a bénéficié d’une petite trouvaille technologique qui risque de faire avancer le Schmilblic de la vidéo. Un nouveau circuit vidéo relève de 20% (j’avoue ne pas avoir mesuré) le niveau limite du blanc du signal de luminance. En français, cela veut dire : amélioration de la clarté et de la netteté de l’image. Ce n’est pas rien, même si ce n’est pas évident à la première vision. Voici pour la lecture… ou à peu près. J’oubliais de vous dire qu’il y avait un rembobinage automatique en fin de bande, une avance rapide avant arrière. C’était évident.

Ce qui l’était moins, c’est sans doute la mise automatique en marche de l’appareil dès l’insertion d’une cassette dans le compartiment à double volet anti-poussière ou dès l’éjection, l’arrêt de l’alimentation de l’appareil. Ou encore le panneau d’affichage géant multiple et en couleur qui fait fonction d’horloge, de compteur de bande (il compte aussi le temps d’enregistrement écoulé), indicateurs de mode (tout est symbolisé par des flèches très lisibles : pause, avance rapide, arrêt sur image, lecture, etc.).


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