Casse dans la ville

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Ce film pourrait s’intituler « Godfather, le parrain de Harlem 2 » puisqu’il s’agit dune suite. En 1973, Larry Cohen (qui réalisera ensuite des films comme « Le monstre est vivant » ou « Meurtres sous contrôle ») connait un triomphe populaire grâce à un film dont des Noirs sont les héros. Hollywood à découvert un nouveau marché : la « Blaxploitation »… des polars ou des films d’épouvante ayant pour vedettes des stars noires et destinés au public noir américain. Dans le genre, on a vu à l’époque « Le casse de l’oncle Tom », « Coffy, la panthère noire de Harlem » ou encore « Blacula ». Mains la veine ne durera pas. Ce « Casse sur la ville » commence donc là où se termine « Black Caesar, le parrain de Harlem ». Le jeune cireur de chaussures noir rendu quant par un policier blanc exploiteur et sadique est devenu un truand respecté, un ponte de la Mafia noire. Le film reprend, en le situant dans l’Amérique pauvre contemporaine, un personnage digne de « Scarface » et des autres truands des films policiers des années 40 hollywoodiennes interprétés par Humphrey Bogart ou James Cagney.

Fred Williamson a une allure terrible et exprime bien la violence. Sur fond de trafiques de drogue et de règlements de compte, Larry Cohen s’offre quelques belles fusillades et tragédies familiales où un fils se dresse pour éliminer son père. Il y a de l’humour macabre et de la violence sauvage dans ce film que Cohen réalise tambour battant et dans le délire assumé. Un inédit en salles de cinéma que I’on est heureux de découvrir en vidéo même s’il n’est pas aussi génial que le premier film.


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