Arrête de ramer, t’es sur le sable
Décidément les camps de vacances pour adolescents intéressent beaucoup le cinéma américain. Quand on n’y étripe pas sauvagement, comme dans « Vendredi 13 », on y fait des blagues assez… mortelles ! Mais, dans l’un et l’autre cas, on y fleurte sec. Il y a, d’un côté, les « monos » (les moniteurs) et, de l’autre, les « ados » (les adolescents venus apprendre la vie dune façon inhabituelle, le temps d’un été). La vie en collectivité révèle vite la vraie personnalité de chacun. Et, au-delà des blagues et des flirts, ce « Meat-balls » (c’est le titre original américain) possède une attachante profondeur.
Ce film est la première réalisation d’Yvan Reitman qui signera, quelques années plus lard, le triomphal « SOS fantômes ». Mais, ici, la bande est déjà formée, Bill Murray, en moniteur assez délirant, est déjà au rendez-vous… comme il sera celui de « Les bleus », le second long métrage d’Yvan Reitman. Et on ne s’étonnera pas en apprenant que les deux compères se sont connus au théâtre dans le « National Lampoon show ». Le même vent de folie douce et iconoclaste souffle sur « Arrête de ramer, t’es sur le sable ».
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